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EGLISE PROTESTANTE UNIE DE DIJON BEAUNE ET COTE D’OR
Dimanche 21 Juin 2020
Culte par le pasteur Marcel MBENGA

Jeu d’orgue

Proclamation de la grâce – Prière d’ouverture
Cantique 21 – 18 « Nous venons dans ta maison »

1. Nous venons dans ta maison
Et nous nous assemblons pour t’adorer.
Nous venons dans ta maison
Et nous nous assemblons pour t’adorer.
Nous venons dans ta maison
Et nous nous assemblons pour t’adorer, Jésus,
T’adorer, te louer, Seigneur !

2. Nous levons nos mains vers toi
Et nous te contemplons pour t’adorer.
Nous levons nos mains vers toi
Et nous te contemplons pour t’adorer.
Nous levons nos mains vers toi
Et nous te contemplons pour t’adorer, Jésus,
T’adorer, te louer, Seigneur !

Louange
Psaume 138, 1, 2 et 3 « Que tout mon coeur soit dans mon chant »

1. Que tout mon coeur soit dans mon chant ; Qu’il soit brûlant De tes louanges.
Je te rends grâce en ta maison ;Je loue ton nom Devant les anges.
Tu es venu pour exalter La renommée De ta parole.
J’adore ta fidélité Et ta bonté Qui me console.

2. Tu me réponds dès que je crie ; Tu élargis Mon espérance.
Même les grands t’écouteront Et béniront Ta providence.
Ton saint amour, ô roi des cieux, Veille en tous lieux Sur toutes choses.
Dans ses projets tu suis des yeux L’homme orgueilleux : Tu en disposes.

3. Ta paix, mon Dieu, dure à toujours ; C’est ton amour Qui me délivre.
Quand je suis le plus éprouvé Ton bras levé Me fait revivre.
Et quand je suis au désespoir, C’est ton pouvoir Qui me relève.
Ce qu’il t’a plu de commencer Sans se lasser Ta main l’achève.
Prière de repentance
Cantique 43 – 06, st. 1 et 4 « Mon Dieu, mon Père »

1. Mon Dieu, mon Père, écoute-moi,
Car ma prière s’élève à toi.
En Jésus-Christ, tu nous l’as dit,
Je puis, Seigneur, t’ouvrir mon coeur.
Ah ! fais-moi grâce, Dieu tout-puissant,
Tourne ta face vers ton enfant.

4. Toi qui m’appelles dans ton amour,
Rends-moi fidèle par ton secours !
Protège-moi et conduis-moi
Loin du danger, ô bon berger.
Vois ma faiblesse et me soutiens
Par ta tendresse : je t’appartiens !

Parole de grâce
Cantique 47 – 20. St. 2 « Je me confie en toi » (2x la strophe)

2. Je te bénis, Seigneur. Tu es mon puissant sauveur.
Oui, ton amour pour moi dure à toujours, Pour moi dure à toujours.
Volonté de Dieu
Cantique 45 – 13, st. 1, 3 et 4 « Si vous saviez quel Sauveur »

1. Si vous saviez quel Sauveur je possède
Il est l’ami le plus tendre de tous ;
Pour nous devant le Père il intercède
Et sur la croix il a souffert pour nous. .

Refrain
Mon Sauveur vous aime ; Ah ! cherchez en lui
Votre ami suprême Et votre seul appui !

3. Si vous saviez quelle grande espérance
Le Dieu de paix fait rayonner des cieux !
Combien sa voix sait calmer la souffrance
Et son regard rendre le coeur joyeux !
Refr.

4. Quand vous saurez combien Jésus vous aime,
Quand vous saurez combien son joug est doux,
Ne gardez pas ce trésor pour vous-mêmes,
Mais, avec moi, dites autour de vous :
Refr.

Prière
Lectures bibliques
Matthieu 10, 26 - 33

26 Ne les craignez donc pas, car il n'y a rien de voilé qui ne doive être révélé, rien de caché qui ne doive être connu. 27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour ; ce qui vous est chuchoté à l'oreille, proclamez-le sur les toits en terrasse. 28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire disparaître et l'âme et le corps dans la géhenne.

29 Ne vend-on pas deux moineaux pour un as ? Cependant il n'en tombe pas un seul à terre indépendamment de votre Père. 30 Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 31 N'ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux.

32 Quiconque donc se reconnaîtra en moi devant les gens, je me reconnaîtrai moi aussi en lui devant mon Père qui est dans les cieux ; 33 mais si quelqu'un me renie devant les gens, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

Phrase musicale
Prédication assurée par le pasteur Marcel MBENGA, le dimanche 2 juin 2020
Au temple de Dijon.

Matthieu 10, 26 - 33
Certaines personnes qui ne croient pas arrivent souvent à dire : « heureusement pour vous, nous disent-ils, vous avez la foi » Comme pour nous dire que notre foi nous préserve. Ils n’ont pas totalement tort. Dans les moments de grandes détresses et de grandes turbulences dans nos vies, nous constatons bien que notre foi, la foi est, pour nous, un rempart. En même temps, c’est beaucoup trop rapide que de dire cela. Et pour cause, de nombreux chrétiens, du fait des malheurs et des drames qui s’abattent sur eux, prennent des distances avec la foi. Qui peut leur en vouloir ? Leur foi leur fait défaut au moment même où ils auraient pu la voir à l’oeuvre en eux. Par quel mécanisme intérieur en arrive-t-on là ? Par quel mécanisme perd-on la foi comme on dit ? Une chose semble s’imposer, c’est que ce n’est pas un choix que de perdre sa foi. On peut au moins comprendre alors que la foi est une réalité très complexe. Certains perdent la foi et d’autres la défendent quoi qu’il leur en coûte. On peut penser à tous ces chrétiens qui risquent quotidiennement leur vie du fait de leur foi au Christ. L’ONG Portes ouvertes qui soutient les chrétiens persécutés dans le monde nous en rend compte quotidiennement sur leur site Internet. Les tribulations, les humiliations, l’exclusion, la torture, la persécution ne découragent pas leur foi. Et puis il y a encore d’autres chrétiens qui sont d’une manière ou d’une autre presque empêchés, pour de multiples raisons notamment à cause de la peur que tout cela engendre, de dire leur foi y compris dans les pays où ils ne sont pas particulièrement pourchassés. Etc.

C’est une vraie énigme que cette question de foi. Qu’est qui dérange tant que cela les gens dans la foi chrétienne ? qu’est-ce qui poussent les gens à railler, à insulter et exclure celui qui confesse sa foi ? Peut-être entre autres parce que les croyants passent souvent chez beaucoup de personnes comme des gens coincés et dépassés, passés de mode, qui ne vivent pas avec leur temps. Ce n’est pas nouveau ! Et à chaque époque, les jeunes principalement reçoivent cela en pleine figure.. En même temps, aussi, certains ont peur de dire leur foi pour ne pas être assimilé aux intégristes de la foi qui ne tolère pas les écarts dans la vie des autres. En tous les cas, ce qu’ils considèrent, eux, comme étant des écarts. Il ne faut pas se le cacher, pour beaucoup de personnes, être croyant rime avec intégriste de la foi. Alors peu à peu la peur de dire sa foi s’installe. La foi devient quelque chose reléguée au plus profond de son intimité. L’Evangile de ce matin vient sonner en nous comme un message d’encouragement de ne pas nous replier sur nous-mêmes. L’Evangile doit être arboré avec fierté. Le message de Jésus concerne tout le monde. Soyons en convaincus. Il n’est pas réservé à certains et il n’a pas à être tu. « ce qui vous est chuchoté à l'oreille, proclamez-le sur les toits en terrasse ».

Nous reconnaissons tous, pourtant, que l’Evangile de Jésus-Christ est plutôt une nouvelle si réjouissante qui nous engage, qui a vocation à nous rendre heureux de le porter parce que empreint d’amour, d’ouverture aux autres, d’acceptation de toutes les personnes quel que soit leur parcours de vie. Hélas ! Nous pouvons aussi reconnaître humblement que nous ne défendons pas toujours l’Evangile de cette manière-là. Nous pouvons reconnaître humblement nos limites en la matière.

Au final, des chrétiens souffrent. Leur vie n’est pas si tranquille. Leur vie est sans cesse engagée. En même temps, il me plaît de constater que Jésus n’a jamais masqué la dure réalité de la condition du disciple.

L’Evangile de ce jour fait suite à l’appel des douze compagnons de route de Jésus. Aussitôt le groupe de disciples formé, Jésus leur révèle ce que ce sera leur condition de vie. Il leur dit : « un disciple n’est pas au-dessus du maître ». Je ne sais pas pourquoi ce verset introductif au texte de ce jour n’a pas été retenu par l’équipe qui composent la liste des lectures ? « un disciple n’est pas au-dessus du maître ». Jésus veut dès les premiers instants leur faire comprendre qu’en suivant son maître, le disciple partage tous les risques que prend le maître et bénéficie aussi de la vie que dégage le maître. Il y a entre eux, entre le Maître et le disciples, comme une communauté de destin.

L’Evangile de ce jour, nous conduit au début du ministère de Jésus sur terre, vous l’avez bien noté. Autant dire que les disciples ne comprendront vraiment cet enseignement qu’après les événements du vendredi-saint, et quand viendra l’heure de la relecture. En tant que chrétien, nous ne pouvons espérer un sort meilleur que celui de notre Maître. Jésus a reçu insultes et crachats sur la croix. Pourquoi, en serions-nous épargnés ? Nous ne sommes pas au-dessus du Maître. Toute l’histoire nous montre les persécutions, les lapidations, les tortures, des humiliations du fait de la foi. Le Psaume 69 nous montre les tribulations du croyant. Le Psalmiste crie son malheur provoqué par sa proximité d’avec Dieu. Je veux bien vous lire les premiers versets :

« Dieu, sauve-moi, j'ai de l'eau jusqu'au cou ! J'enfonce tout au fond de la boue, sans trouver un sol ferme sous mes pieds. Me voilà dans l'eau profonde, emporté par le courant. Je n'en peux plus d'appeler au secours, j'en ai la gorge brûlante. Mon regard se fatigue à t'attendre, mon Dieu. Ceux qui me haïssent sans raison sont plus nombreux que les cheveux sur ma tête. À tort ils me traitent en ennemi, ils ont le pouvoir de me détruire. Ce que je n'ai pas pris, voilà que je devrais le rendre ! Mais toi, Dieu, tu sais comme j'ai été stupide mes fautes ne t'échappent pas. Seigneur, Dieu de l'univers, je ne voudrais pas faire honte à ceux qui comptent sur toi. Dieu d'Israël, ne laisse pas ceux qui te cherchent dans l'humiliation à cause de moi. Car c'est pour toi que je subis des insultes, que je rougis d'humiliation : je suis devenu un étranger pour mes frères, un inconnu pour ma famille. La passion que j'ai pour ta maison me consume. Les insultes qui te sont destinées retombent sur moi. J'ai pleuré, j'ai jeûné, cela me vaut encore des insultes. » etc.

Entendons les encouragements de notre Seigneur : « Ne les craignez donc pas. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire disparaître et l'âme et le corps dans la géhenne ». Oui, ils sont là ceux qui nous tuent. Remarquons que ce n’est pas une probabilité mais une certitude. Comme notre Maître, sommes attaqués. David dans son Psaume a trouvé des mots justes et forts pour porter nos cris. Au fond, pourquoi craindre ceux qui nous causent du tort ? Ils tuent le corps mais rien de plus que cela. La vie est bien plus que cela ! En rien, on ne joue sa vie. Personne ne perd vraiment sa vie. Et aussi comme notre Maître, nous vaincrons donc. Oui nous sommes attaqués et notre corps est anéanti mais notre vie l’emporte sur toutes ces morts. Cette double entrée est importante.

Voyez-vous, la crainte a toujours un sens bien plus large que la peur, que la simple frayeur. La crainte combine aussi les notions de respect, de vénération, de révérence même. Alors, toute notre louange doit être portée et est portée vers notre Seigneur qui peut faire périr notre être tout entier. Il est vrai et reconnaissons-le : nous avons parfois du mal à faire cette part de chose. Nous croyons que c’est toute notre vie qui est engagée dans une action, dans un travail, dans une amitiés, dans une relation. Mais, au fond, rien n’engage la vie véritable. Les apparences nous déroutent peut-être, mais, notre vie véritable est gardé par notre Seigneur. Alors, Ne nous trompons pas de combat.

Deux remarques rapide pour terminer. Nous comprenons tous que Jésus parle bien ici de Dieu qui peut tout. Et remarquons alors que ce n’est pas parce que Dieu peut tuer et le corps et l’âme qu’il le fait. C’est juste probable mais non effectif. Et cela nous conduit à la seconde remarque. Jésus nous dit : « si quelqu'un me renie devant les gens, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ». Il est intéressant de voir ici que le champion du reniement parmi les disciples est bien Pierre. Pierre en reniant son Maître dans la cour du sanhédrin, il se renie lui-même. Il se coupe un temps de ce qui est sa vie véritable. Et pourtant, Et c’est là la force de l’Evangile de Jésus-Christ, le reniement de Pierre qui aurait pu comme il est dit ici conduire Jésus à le renier aussi devant son Père est totalement corrigé à la fin, non pas par les actes de Pierre mais par la seule victoire du Christ. Le Christ ressuscité, victorieux de la mort, rejoindra Pierre et les autres disciples pour poursuivre avec eux le chemin commun jusqu’à la fin du monde leur dit-il. Dernier verset de cet Evangile selon Matthieu. « Quant à moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » Belle promesse et promesse accomplie. Amen

Cantique 47 – 03 « Dans toutes nos détresses »

1. Dans toutes nos détresses, Dieu nous protégera.
Soyons dans l’allégresse, Le Malin s’enfuira.
Il est perdu d’avance Malgré fureurs et cris,
Car la Toute-puissance A pour nom Jésus-Christ.

2. Il promet la victoire, Le Seigneur, le Dieu fort,
Et son règne de gloire Triomphe de la mort.
Si l’enfer plein de haine Redouble de fureur,
Bientôt sa force vaine Connaîtra son erreur.

3. Croyons en la parole Du Dieu de vérité ;
C’est lui qui nous console, Nous rend la liberté.
Il nous montre la route De justice et de paix,
Et malgré tous nos doutes Nous fait siens à jamais.

4. Pleins de reconnaissance, Louons notre Seigneur ;
Peuple de son alliance, Ayons la joie au coeur !
Il est toujours le même, Hier, aujourd’hui, demain.
Il combattra lui-même, Nous sommes dans sa main.

Confession de foi
Cantique 35 – 03, st. 2 « Toi, Saint-Esprit »

2. Toi, Saint-Esprit, qui donnes la foi, Qui nous remplis d’amour et d’espoir,
Seul tu nous éclaires et tu nous parles, Car avec le Père et avec le Fils, Tu es Seigneur.

Annonces
Offrande – Jeu d’orgue
Prière d’intercession + Notre Père

Bénédiction de l’assemblée

Jeu d’orgue